Pas de hasard dans cette rencontre. Ces musiciens-là, ils ont roulé leur bosse ici et ailleurs des années de musique derrière eux, ils ont fondé des groupes, pratiqué différents styles, participé à toutes sortes d’aventures musicales aux quatre coins du monde. Mais aujourd’hui, à ce stade de leurs parcours respectifs, ils ont soif d’autre chose. C’est l’état d’esprit qui les soude, une façon particulière de penser, de vivre, et donc de faire de la musique.

Inspiré par l’énergie de danse des fanfares du Nouveau Monde, le groupe Flying Stone propose une musique nourrie de l’imprévisible, en perpétuel devenir.

Le batteur Daniel Solia, à l’origine du projet, insuffle la dynamique de l’ensemble. Et chacun le nourrit de son inspiration, de ses compositions à part égale, chacun s’engage à cru. Au-delà des fonctions instrumentales, les rôles circulent et s’inversent, des pistes se proposent. Rien n’est figé, tout est susceptible de basculer dans l’instant. Une sorte de fugue où les voix, les couleurs, les danses, les histoires se racontent et s’entrecroisent sans contrainte, sans menace. La mise à nu des sensibilités est gage de réussite. Le sentiment d’urgence est remplacé par quelque chose de plus doux et profond, plus en prise avec la réalité du monde. Pas de doute, il y a de la limpidité et de la jouissance dans tout ça.

S’ils ont en commun une culture jazz, un vrai talent pour l’improvisation, et pratiquent les musiques du monde en connaisseurs, ils ont surtout le goût des autres.

Une musique à vivre ici et maintenant.